Démarche artistique
Mes créations se nourrissent de ce que je suis, de ce que je contemple, de mes aspirations… mais aussi de mes connaissances artistiques. Après avoir obtenu mon Doctorat d’Arts Plastiques, me vînt l’idée, l’envie de créer mes premières sculptures. Simples formes, au départ, j’entrepris de les complexifier en m’attelant à la morphologie végétale et animale (corbeilles, fleurs, animaux…). Mes connaissances et mes compétences s’accrurent par une formation en céramique. La découverte de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux se poursuit à travers chaque pièce. Chaque animal, chaque plante requiert un corps, une matérialité qui lui est propre. Bien plus qu’une simple imitation, il s’agit d’une véritable anamorphose, d’une montée à la forme, d’une naissance à la forme dans et par ces matériaux.
Bien plus que la représentation de scènes figuratives, la précision des détails, obtenue par des instruments très fins (aiguilles, scalpels…), l’étude anatomique et de l’environnement dans lequel vit l’animal, dans une veine naturaliste, confèrent à ces scènes un caractère hyperréaliste. Et c’est, sans aucun doute, ce caractère qui unit, qui harmonise l’ensemble de la pièce. Chaque sculpture est réalisée à partir de la réunion de sculptures indépendantes (animaux, fleurs…), c’est-à-dire de l’union, de la rencontre, du dialogue qui se crée entre matériaux contemporains (silicone, résine, Wepam…) et traditionnels (porcelaine…). Cette mixité m’autorise à dépasser, à plier les savoirs techniques traditionnels.
Mes créations se nourrissent de ce que je suis, de ce que je contemple, de mes aspirations… mais aussi de mes connaissances artistiques. Après avoir obtenu mon Doctorat d’Arts Plastiques, me vînt l’idée, l’envie de créer mes premières sculptures. Simples formes, au départ, j’entrepris de les complexifier en m’attelant à la morphologie végétale et animale (corbeilles, fleurs, animaux…). Mes connaissances et mes compétences s’accrurent par une formation en céramique. La découverte de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux se poursuit à travers chaque pièce. Chaque animal, chaque plante requiert un corps, une matérialité qui lui est propre. Bien plus qu’une simple imitation, il s’agit d’une véritable anamorphose, d’une montée à la forme, d’une naissance à la forme dans et par ces matériaux.
Bien plus que la représentation de scènes figuratives, la précision des détails, obtenue par des instruments très fins (aiguilles, scalpels…), l’étude anatomique et de l’environnement dans lequel vit l’animal, dans une veine naturaliste, confèrent à ces scènes un caractère hyperréaliste. Et c’est, sans aucun doute, ce caractère qui unit, qui harmonise l’ensemble de la pièce. Chaque sculpture est réalisée à partir de la réunion de sculptures indépendantes (animaux, fleurs…), c’est-à-dire de l’union, de la rencontre, du dialogue qui se crée entre matériaux contemporains (silicone, résine, Wepam…) et traditionnels (porcelaine…). Cette mixité m’autorise à dépasser, à plier les savoirs techniques traditionnels.
Je pousse, à l’extrême, mon savoir-faire (sculpture, peinture…), les matériaux et les techniques. Ma sculpture intègre donc, en son sein, cette fragilité du faire, qui est poussé à son paroxysme, avant la rupture. Et c’est cette fugacité de l’instant, où tout peut basculer, que je tends à faire paraître au travers de scènes mettant en jeu la beauté et la mort. Voici les thèmes de mes sculptures, car mon terreau fertile d’où je puise mon inspiration est la nature. Une nature sublimée, mais qui peut aussi se montrer cruelle, car la mort n’est jamais loin. Elle rode, se montre ou se cache dans le décor. Les fleurs, les plantes… ne sont pas plantées là pour ne forger qu’un cadre idyllique. Le décor n’est plus simple décor, il joue un rôle dans ces mises en scène théâtrales. Il interfère sur notre regard. La scène ou l’histoire qui se jouent entre les animaux, ne sont effectivement pas embrassées d’un seul coup d’œil. Il n’y a pas qu’un seul point de vue.
Les sculptures que je crée nécessitent le déplacement dans l’espace du spectateur autour d’elles. L’espace tridimensionnel de mes œuvres renvoie à l’espace de celui qui observe. Pour comprendre mes sculptures, il ne suffit pas de voir, il faut observer, contempler. Et c’est dans cette symbiose que naît la communication entre l’œuvre et nous et que s’interroge la place du spectateur. Quel est son rôle ? Comment interagit-il avec elle ? Est-il le réceptacle d’une émotion esthétique ou en est-il le créateur (poïétique) ?
Tout est donc possible, le devenir est une question de choix. Dans mes scènes, la survie ou la mort de l’un des deux animaux représentés reste toujours aléatoire. C’est à nous de créer l’histoire. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’instant, celui de la contemplation de la beauté naturelle. Une beauté qui est d’autant plus merveilleuse qu’elle tend à disparaître, mais qui reste à jamais figée dans mon œuvre. Enfin, un petit mot sur les certificats d’authenticité. Authentifiant l’œuvre, il doit faire partie intégrante de l’œuvre, sinon il lui reste extérieur. C’est pourquoi, non seulement, il définit verbalement l’œuvre, mais intègre également les matériaux qui font œuvre.